review of the 101Reykjavik motion picture soundtrack

Resolve yourself never to associate Damon Albarn's work with Britpop Blur ever again ! The 101Reykjavik motion picture soundtrack co-written by Damon Albarn and ex-Sugarcubes Einar Örn Benediktsson bears no relationship to anything ever released by Blur. If similarities are sought, the work could be more closely aligned to the Damon Albarn/Mickael Nyman soundtrack for Ravenous or the Gorillaz hip-hop project. It would even sit comfortably with Radiohead's latest works. With harmonizing electronics and refreshing melodies, it is an amazing mix of lo-fi, big beat, hip-hop and trip-hop, with some punk and reggae added for good measure. It is alternately freedom and recursiveness, weightlessness and obstinacy, coolness and lunacy... very surprising at first listen but absolutely fascinating once you've gotten used to its peculiarity. A stroke of genius... assuredly.

Maryse Laloux (Two's A Crowd)

B.O. du film 101Reykjavik

Quelle surprenante bande son ! Je crois qu'il va falloir se résoudre à dissocier la signature Damon Albarn de la musique bien connue de Blur... Car cette B.O., qui tient davantage du son électronique et synthétique que du rock indé, ne ressemble à rien de jamais produit par le groupe pop-rock londonien. Nous avons droit à une fusion tout à fait cohérente mais non moins insolite d'électro bruitiste et big beat, de mélodies aérées et rafraîchissantes, de lo-fi, hip-hop, trip-hop, punk et reggae, mélange singulier qui n'est pas sans rappeler les bizarreries co-signées Damon Albarn / Michael Nyman pour la musique du film « Vorace » ou encore les excentricités de Gorillaz. Ici, Damon Albarn et Einar Örn Benediktsson s'amusent avec des joujoux électroniques et brouillent les pistes. Les sonorités très électriques voire même foudroyantes se superposent puis laissent place à la douceur du mélodica et à la légèreté de lignes mélodiques aériennes. Parfois les musiciens semblent avoir pété les plombs. Tortillée, broyée, lessivée, déchiquetée, la musique semble être passée à tabac. Sont-ils allés chercher leur inspiration dans les délires musicaux de Sonic Youth parus sous le label SKR ? Ou bien dans les usines de diatomites d'Islande ? Palpitante et audacieuse, cette B.O. marie fraîcheur et récursivité, apesanteur et obstination, liberté et folie... un coup de génie assurément !

Maryse LALOUX